Description
Les cafés qu’affectionnait particulièrement Honoré de Balzac n’étant plus produits aujourd’hui, Mac Cafés a dû reconstituer un assemblage d’origines afin de correspondre au mélange préféré de l’écrivain.
Une tasse très ample, concentrée, qui vous fera voyager dans toutes les directions : fruité, acidulé, puissance, pour un café d’une grande vivacité, comme l’aimait Balzac…
Balzac buvait, dit-on, jusqu’à 50 tasses de café par jour…
Dans sa petite chambre de Saché (37), Balzac écrivait : « Mon café est venu de Paris, j’en prenais ici de détestable, et j’attribuais mon incapacité cérébrale à ce mauvais café » (lettre à Mme Hanska - 16 juin 1848).
Durant les dernières années de sa vie, l’auteur de La Comédie humaine travaillait comme un forçat, jusqu’à 18 heures par jour. Pour ce faire, la caféine était sa drogue ! Balzac ne confiait à personne le soin de confectionner son mélange, sillonnant lui-même Paris à la recherche des meilleures origines. En général, il se confectionnait un assemblage de trois variétés originaires de l’île Bourbon (La Réunion, qui produit encore aujourd’hui le célèbre et rare « Bourbon Pointu »), de la Martinique (qui n’en produit quasiment plus aujourd’hui) et de moka du Yémen (production aujourd’hui en net déclin). Puis il s’occupait lui-même de préparer la décoction en la faisant bouillir des heures, à la turque, de manière à obtenir un concentré de caféine, très épais, capable de le faire tenir toute la nuit.
Dans « Balzac en Pantoufles », son ami Léon Golzan écrivait : « Après le dîner, nous allions ordinairement prendre le café sur la terrasse : […] Quelle couleur ! Quel arôme ! Il le faisait lui-même, ou du moins présidait-il toujours à la décoction. Décoction savante, subtile, divine, qui était à lui comme son génie.
Ce café se composait de trois sortes de grains : bourbon, martinique et moka. Le Bourbon, il l’achetait rue du Mont-Blanc (Chaussée-d’Antin) ; le Martinique, rue des Vieilles-Audriettes, chez un épicier qui ne doit pas avoir oublié sa glorieuse pratique ; le Moka, dans le faubourg Saint-Germain, chez un épicier de la rue de l’Université ; par exemple, je ne sais plus trop lequel, quoique j’aie accompagné Balzac une ou deux fois dans ses voyages à la recherche du bon café. Ce n’était pas moins d’une demi-journée de courses à travers Paris. Mais un bon café vaut cela et même d’avantage. Le café de Balzac était donc, selon moi, la meilleure et la plus exquise des choses… »
Dans son Traité des excitants modernes, Balzac écrivait : « Le café tombe dans votre estomac […]. Dès lors, tout s’agite : les idées s’ébranlent comme les bataillons de la Grande Armée sur le terrain d’une bataille, et la bataille a lieu. Les souvenirs arrivent au pas de charge, enseignes déployées ; la cavalerie légère des comparaisons se développe par un magnifique galop ; l’artillerie de la logique arrive avec son train et ses gargousses ; les traits d’esprit arrivent en tirailleurs ; les figures se dressent ; le papier se couvre d’encre, car la veille commence et finit par des torrents d’eau noire, comme la bataille par sa poudre noire. »
En mai 1850, alors âgé de seulement 51 ans, mais l’organisme usé jusqu’à la corde, Balzac s’éteint. Le café aurait joué un grand rôle dans cette déroute…
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